备注:已完结
类型:喜剧片
主演:杰克·哈洛 兰斯·莱迪克 劳拉·哈里尔 缇雅娜·泰勒 辛奎·沃尔斯 塔
导演:卡马提克
语言:英语
年代:未知
简介: ABC喜剧电视剧《喜新不厌旧》(Black-ish)的创作人肯雅·巴瑞斯(Kenya Barris)将翻拍1992年的篮球喜剧电影《黑白游龙》(White Men Can’t Jump),NBA洛杉矶快船队(Los Angeles Clippers)的球员布雷克·格里芬(Blake Griffin)与NFL卡罗莱纳黑豹橄榄球队球员瑞恩·卡利(Ryan Kalil)也将参与制片。 老版《黑白游龙》讲述了韦斯利·斯奈普(Wesley Snipes)饰演的西德尼(Sidney Deane)和伍德·哈里森(Woody Harrelson)饰演的比利(Billy Hoyle)合伙利用打球、赌球行骗的故事。比利是个白人,黑人街头篮球手往往认为他不会打球,从而轻敌输了比赛。 本片的片名“White Men Can’t Jump”是西德尼打趣比利的话,因为他说他不会扣篮。 新版《黑白游龙》仍然由20世纪福克斯公司制作发行。
备注:已完结
类型:科幻片
主演:布丽特·罗伯森 乔治·克鲁尼 拉菲·卡西迪 休·劳瑞 托马斯·罗宾逊
导演:布拉德·伯德
语言:英语
年代:未知
简介: 中年男子弗兰克·沃克(乔治·克鲁尼 George Clooney 饰)和身边的女孩凯茜·牛顿(布丽特·罗伯森 Britt Robertson 饰)大吐苦水,他慨叹现代社会充斥了战争、饥饿、灾难以及种种不公,他回忆起自己童年时代的一段经历。当年小小的弗兰克(托马斯•罗宾逊 Thomas Robinson 饰)带着自己的得意发明来到某主题公园,结果却碰了一鼻子灰。而美丽的少女雅典娜(拉菲•卡西迪 Raffey Cassidy 饰)偷偷伸出援手,让他见识了令人咋舌的未来世界。与之相对,凯茜则是对未来充满幻想的阳光女孩,她渴望有朝一日遨游太空。心怀梦想的她甚至私闯NASA,为此惹了不小的麻烦,不过却由此得到一枚神秘的徽章从而结识了弗兰克。 这一老一少的命运相逢,让充满幻想的未来世界不再遥远……
备注:已完结
类型:动作片
主演:杰森·斯坦森 本·福斯特 托尼·戈德温 唐纳德·萨瑟兰 杰夫·蔡斯 米
导演:西蒙·韦斯特
语言:英语
年代:未知
简介: 稳定的心态,精妙的手法,杀人于无形,这是一个顶尖杀手的必备特质。亚瑟(杰森•斯坦森Jason Statham 饰)入行多年,在自己以前的搭档哈里(唐纳德•萨瑟兰Donald Sutherland 饰)的帮助下,已经成为一个出色的杀人机器。亚瑟接到一项新任务,暗杀对象是哈 里。虽然亚瑟不忍下手,但在清楚的得知哈里难逃一死之后,最终还是决定亲自送哈里一程。哈里的儿子史蒂夫(本•福斯特 Ben Foster 饰)为了替父报仇,决意要跟随亚瑟学习。在亚瑟的训练下,史蒂夫逐渐掌握了作为一个机械师所必备的技能,与亚瑟合作完成一项又一项暗杀任务。虽然亚瑟从未告诉史蒂夫杀害哈里的凶手,但史蒂夫还是知道了其父被害为亚瑟所为,复仇的火焰在史蒂夫心中逐渐升腾…… 本片翻拍自1972年的同名电影(译作《龙虎铁金钢》),投资约4000万美元。
备注:已完结
类型:纪录片
主演:蒂莫西·利瑞 艾德·艾姆许维勒 Franz Fuenstler 杰克·
导演:乔纳斯·梅卡斯
语言:英语
年代:未知
简介: Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969 Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963. « Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. » Jonas Mekas « Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. » Jonas Mekas, 1972 « Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. » P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997 « Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. » Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000